On raconte que pour venir à bout de la construction du Pont qui s'éternisat sur plus
d'un demi-siècle, le maître d’œuvre engaga son âme au diable (Satan) en échange de son aide. Le diable mettra
tout son savoir-faire au service de la construction et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme
en paiement. Dès lors, le Pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme.
Le maître d'oeuvre, bien malin, eut l'idée pour sauver son âme, de demander au diable
d’aller chercher de l’eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Evidement celui-ci ne reussit pas à ramener l'eau dans le crible et perdit son marché. Pour se venger, il enleva
toutes les nuits la dernière pierre de la tour centrale : Tour du diable.
Ce n'est qu'en 1879, lors de la restauration du pont par l'architecte P. Gout, que fut poser la dernière pierre
à l'effigie du diable.